Judith Lukoki - Consultante en risques numériques - E-social Media Consulting
1. Faire sa veille sur le web : oui, mais avec des objectifs identifiés et explicités L'Internet ayant abaissé les coûts de veille, tout le monde y a accès, y compris les concurrents et les clients. Cependant, avant de faire sa veille sur le web, il est essentiel d'en définir explicitement et clairement les objectifs.
Par exemple : «faire notre veille sur le web sur les méthodes de fidélisation doit permettre de suivre ce que font les meilleurs du secteur en ce sens et de trouver les moyens pour passer à une croissance exponentielle de nos ventes sur le mobile ».
La progression de ces objectifs de la veille doit être mesurée via des indicateurs de performance adaptés et explicites. 2. Avec une approche processus La veille sur le web doit être vue comme un processus, c'est-à-dire une succession de 4 étapes qui permettent d'atteindre les objectifs fixés préalablement. Chacune de ces étapes répond à une question.
· Étape 1 : on doit sélectionner les sites et applications web qui fournissent des informations utiles à la veille. Ne pas oublier qu'une information non sourcée n'a aucune valeur : il faut donc privilégier les sites et applications qui mettent les sources de leurs informations ; c'est le cas de Twitter par exemple.
· Étape 2 : on doit analyser la pertinence de ces informations. Il s'agit d'indiquer clairement comment on réagit à une information : dans quel cas ne rien faire, dans quel cas la faire suivre ou la partager, dans quel cas faire l'action A... Cela permet de vérifier que ce que l'on lit est utile, et donc de supprimer les sources d'informations inutiles ou de les remplacer par d'autres plus efficaces.
· Étape 3 : on doit synthétiser les informations. Le résultat de la veille doit être une synthèse présentée de manière compréhensible des informations collectées.
· Étape 4 : on doit stocker les sources d'informations. Il s'agit de conserver de manière exploitable les sources du jour, et pouvoir les réutiliser ultérieurement.
3. Un processus écrit améliorable et sous-traitable
Enfin, il est indispensable d'écrire le processus de veille défini précédemment. Ceci permet de :
· l'améliorer,
· se protéger contre l'évolution ou le départ des personnes faisant la veille,
· sous-traiter son exécution à un tiers dans le respect des critères de qualité, en interne comme en externe.
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